2 oeufs
100g de sucre
1 CS de rhum
80g de beurre ramolli
200g de poudre d’amande
fourrer entre deux pates feuilleté pur beurre (note : les pates bio sont souvent à l’huile de palme – la pate franprix est pur beurre)
30″ à 200°
4 oeufs
360g sucre
360 g farine
100g amande poudre
amande effilées, equivalent volume 400g de farine (verre doseur)
1 CS cannelle
4 boudins de 2cm diametre sur une plaque
21″ à 190° (nouveau four)
600 g poudre d’amandes
280g de sucre
4 oeufs
zeste de citron /arome (18 gouttes de florame)
180g de farine
24″ à 180°
Les pourpiers sont évidemment bien appétissant en salade au printemps, mais quand vient le mois de septembre, et qu’ils sont en train de faire les graines, ils sont plutot gros épais et coriaces, autant dire qu’il faut être un peu chèvre pour les consommer en salade.
Aussi je recommande, et je prouve par la photo, de les poêler, tout simplement.
Je coupe mes gros pourpiers en morceaux de 8-10 cm, je les mets dans 5 mm d’eau dans un poele avec tous les aromates qui vont bien.
Et quand il n’y a plus d’eau, c’est bon !
Ca ressemble à rien, mais c’est assez agréable comme légume.
Le compartiment à légumes commençait à être un peu engorgé, je suis rentré tôt (18h30) vendredi pour « faire de la cuisine ».
Sur la table, j’ai mis :
-les fanes de radis d’une botte : ça fait pas mal de verdure ; par comparaison, les bottes de radis de Lahcen (devant le marché Beauveau) laissent, après tri, un tiers de ce que laissent les bottes de notre maraicher Amap
-une demi laitue, j’en avais un peu assez des salades-tomates-feta
– trois grandes feuilles de chou pointu
‘ai bien lavé tout ça, puis coupé en fines lanières, puis remis tout au centre et recoupé, et recoupé, et recoupé, et recoupé, etc.. pendant 4 ou 5 minutes, pour qu’il ne reste que des morceaux vraiment petits.
Ensuite, je me suis tourné vers le grand bol de mon Chef-Kenwood, où j’ai versé 50 cl de lait, 9 CS de farine, et 4 œufs, que j’ai battu.
Apres, on se lâche : sel, poivre, thym, une poignée de raisin sec (vrac de la Biocoop, très bien) réhydratés.
On verse la verdure dans la pate, et on remue bien.
Puis dans une grande poêle bien chargé en huile, je verse deux grosses louches :
2 fois 6 minutes de cuisson à feu assez vif, et hop, un sorte de tortilla, à la fois moelleuse et bien parfumée. Nourri 4 personnes.
A noter : je ne la referai pas pareil, je pense que j’ai mis trop de farine, j’ai du laisser cuire assez longtemps à cause de ça. La recette de « farçou du pere Vic » d’Elisabteh du forum parle de 2 fois 2 minutes de cuisson, il faudrait une pâte beaucoup plus liquide. Et peut etre que le temps que j’ai mis pour la cuisson de la pâte va bien avec le fait qu’il y a des feuilles de chou.
A force de surfer sur des sites de recettes, j’ai des idées de nouvelles expériences. La rencontre avec un paquet de fromage râpé (chez Dupré frères, rue d’Aligre), a été le déclencheur de cette réalisation.
Je savais qu’une grosse botte de carottes (bio) m’attendait au frigo par ailleurs, la rencontre a été très réussie.
Les détails :
une grosse poignée de fanes de carottes (j’ai coupé les tiges, au ras des premières feuilles), et je les ai laissées tremper une heure dans un une jatte d’eau fraiche, pour qu’elle se réhydrate bien (le séjour au frigo les avait un peu marqué)
Sur une planche, je les coupe avec un couteau, en fines lanières.
J’épluche une gousse d’ail, que je coupe en quelques lamelles.
J’utilise un mini-hachoir à persil Seb, on voit la partie basse sur la photo.
Je place un tiers de mon tas de feuilles dans le hachoir, avec une partie de l’ail. Je fais tourner.
Je le vide dans un grand bol en métal et passe au second tiers, je mouline, vide dans le bol, fais le troisième tiers. Et là je recommence une fois, pour que tout soit haché très fin. L’expérience apprends que si on tasse dans ce type de hachoir, la lame ne brasse pas bien les éléments et ça ne fonctionne pas bien du tout.
Ca ne prends que quelques minutes.
Dans le bol, je rajoute 40g de fromage italien râpé, et deux cuillerées à soupe d’amande en poudre (je me méfie des pignons de pin chinois, et les autres sont très chers).
Je mixe l’ensemble, et je rajoute de l’huile pour lier (olive + colza dans mon cas).
Et là, merveille, j’ai une pâte très parfumée, avec une consistance idéale.
J’en ai déjà utilisé pour des pâtes, et mélangé à un yaourt pour faire une trempette de légumes (il faut dire que chaque année la barre est plus haute pour étonner ses amis!).
Très simple et rapide à réaliser, le pesto se conserve très bien ensuite avec l’huile et au frigo.
Je présente ma dernière expérimentation (pas très risquée, j’ai recherché « fan de fanes » sur google avant) : les fanes à la poêle.
Je coupe les fanes avec leurs tiges,
e les lave, puis je les coupe en lanières, en coupant les tiges en morceaux très fins (2-3 mm de long).
Après, c’est du classique : un oignon qu’on laisse fondre dans la poêle, avec un peu de champignon ou un petit morceau de lard/saucisse. Quand c’est doré, on rajoute les fanes. Je laisse cuire 20 minutes en rajoutant un peu d’eau.
J’ai mélangé le résultat avec des pâtes et un peu de crème de soja : les enfants ont tout mangé sans se poser de question !