Il se peut que l’utilisation en “salé”, par exemple en cake, soit moins dérangeante. Mais si c’est c’est plus acceptable aux palais peu audacieux, ça enlève un peu de la magie qu’on a dans la version sucré. A tester dès le printemps prochain.
Je mouline mes feuilles séchées à l’aide d’un petit moulin, hachoir Seb (modèle valentin).
J’en obtiens un volume qui, versé dans mon “verutil” m’indique 75g de farine :
J’y rajoute 75g de farine de blé pas trop raffinée.
Je bats 2 gros oeufs et 150g de sucre, jusqu’à que le mélange blanchisse légèrement, puis je rajoute les farines et 130 g de beurre doux :
Je verse dans un moule enrobé de papier cuisson. Note : le mélange est particulièrement visqueux (richesse en protéine ?).
Puis 45 minutes à 160 degré. En fait, moi, j’ai un peu raté mon coup, j’ai laissé le moule sur une plaque, du coup le bas n’était pas assez cuit, je l’ai renversé et remis au four la tête en bas pour 10 minutes ; mais avec le moule sur une une grille 45 minutes devraient bien aller.
Notes de dégustation :
les enfants n’aiment pas trop, les adultes sont partagés, “gâteau aux épinards” revient souvent, ceux qui aiment font plutôt référence aux gâteaux au matcha japonais. C’est mon point de vue aussi.
Il se peut que l’utilisation en “salé”, par exemple en cake, soit moins dérangeante. Mais si c’est c’est plus acceptable aux palais peu audacieux, ça enlève un peu de la magie qu’on a dans la version sucré. A tester dès le printemps prochain.
J’ai ramassé au printemps 2014 a peu près 500 g de feuilles de tilleul, avec quelques fruits. J’avais quelques indices que cela pouvait être interessant, mais c’est après que j’ai lu :
http://www.humanosphere.info/2014/05/faire-de-la-farine-avec-des-feuilles-de-tilleul-oui-oui/ Archive PDF
et
http://wiki.davidmanise.com/index.php/Tilleul Archive PDF
Donc, en résumé : la farine de feuilles est très saine et riche en protéines, on peut l’utiliser en mélange avec des farines classiques.
Un réchaud à gaz “avec thermo-couple” Bartscher (Réchaud à gaz professionnel avec 1 feu, d’une puissance de 7 kW. Robuste en Inox et fonte. reference Référence : BR1086003S) : http://www.fourniresto.com/rchauds-gaz/1757-rechaud-a-gaz-professionnel-1-feu.html#.VBbWdS5_uqA
250 euros mais une sécurité, limitation à 7Kw (donc on ne peut pas brasser plus de 50-60 litres)
Pour commencer doucement en court-circuitant la partie risquée de la “cuisine”, j’ai acheté un kit “pret à fermenté” :
http://www.lahoublonniere.be/fr/kits-muntons/946-kit-a-biere-muntons-gold-continental-pilsner-3kg-71458800069.html
qui vous apporte la “mélasse” sucré et parfumé qui ressort normalement des étapes “chaudes”.
On ouvre les boites de « mélasse », on rajoute de l’eau du robinet, des ferments (fournis), et hop la fermentation commence.
NB : j’ai acheté aussi une cuve :
http://www.lahoublonniere.be/fr/cuves/1265-recipient-en-plast-a-couvercle-rouge-10-litres.html
trois jours après, la fermentation se calme (dans la cuisine), je transvase dans une dame-jeanne (je n’aime pas trop le plastique, mais là il faut un truc facile à nettoyer, il y a beaucoup de dépôt au début des transformations.
Je laisse 3 semaines dans ma cave (14°).
Puis je mets en bouteille (des bouteilles de Fischer récupérées), en rajoutant une grosse cuillère à café de sucre par bouteille de 66cl.
3 jours de re-refermentation dans la cuisine, puis trois semaines en cave.
Première dégustation : super, c’est aussi bon qu’une Fischer
– préparer un dispositif contrôlé par smartphone, qui contrôle une / deux alimentations électriques et reçoit les données d’une thermomètre, pour bien gérer les paliers de température
– acheter une marmite de 50 litres et l’équiper pour filtrer le mout après brassage (on a besoin d’une autre marmite de 30 litres récupérer le liquide, et peut etre d’une autre pour chauffer 20 litres litres d’eau pour le rinçage de la drêche)
– acheter “en gros” du malt bio, pour le prix et l’optimisation du transport
S’occuper de 20 ou 30 litres au lieu de 8 litres demande autant de temps, mais complique toutes les manipulations, filtrage et transferts.
Si on peut automatiser les étapes de “cuisines” (changement de température au bout de certaines périodes), faire une production de 8litres devient assez simple (moyennant une réflexion sur les transferts et transvasement)
En investissant dans des marmites de 20 litres, on peut aussi vite produire 20L que 8L, mais pour des raisons de sécurité il faut bien réfléchir à chaque transfert, et le refroidissement nécessite un serpentin de metal (avec circulation d’eau fraiche). Exemple de montage d’une pico-brasserie (http://www.brasseriechaumontoise.fr/pico.php )
Une cuve de 27 L chauffante avec juste un thermostat analogique et un robinet (200 euros) , mais il faut “remuer” de manière très régulière:
http://www.lahoublonniere.be/fr/cuves/1233-cuve-de-brassage-27-litres.html
Ou avec un automatisme pour gérer les changements (1600 euros !!!), et une pompe qui fait circuler le mout :
http://www.biere-boutique.fr/nos-produits/les-kits-de-brassage/kit-professionnel.html
Pour référence, pour faire des “fournées” de 100 litres :
http://www.brasseriechaumontoise.fr/pico.php
pour 3200 euros.
Facile de moudre et préparer les malts
Beaucoup de temps à surveiller les durées et la stabilité des temperatures
Difficile de manipuler des gros volumes d’eau ou de résidus très chaud, pour filtrer par exemple, il faudrait au moins deux marmites de gros volumes.
Le refroidissement est un peu compliqué à réaliser rapidement.
La bière est délicieuse
Ouverture d’un extrait de malt Brewferm Pils ( http://www.brouwland.com/fr/nos-produits/kits-de-brassage/kits-bi-re-brewferm/d/kit-bi-re-brewferm-pils-pr-12-20-l#.VA3f72R_t1Y ) : versé dans un fut, je complète à raz-bord pour obtenir 12litres.
A J+7 je reverse le contenu du fut dans des dame-jeannes, pour isoler la bière et les déchets résultants de la fermentation (equivalent de 25 cl de déchets liquides) qui restent au fond.