Ou comment j'ai commencé à cuisiner plus de choses

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Récolte de benoite urbaine

On trouve partout en Ile de France, et en France en général, des regroupements de benoites urbaines.
Elle est connue pour aromatiser des plats ou préparation, aujourd’hui Marc Veyrat l’utilise pour accompagner sa féra du lac ou aromatiser son risotto (archive ici).

Les parties intéressantes se sont ses radicelles. Il faut donc détruire la plante pour récupérer cette partie. Quand je suis sur un terrain meuble (disons un sous-bois du bois de Vincennes) je fais ça avec une petite pelle, je me balade et je sacrifie une plante sur dix que je croise.

En l’occurrence, j’en ai trouvé qui poussaient chez Stéphane Disdet, maraicher bio et engagé à Périgny-sur-Yerres, sur une zone de culture, donc j’ai pu tout ramasser.

Après extraction de la plante, je rince les racines – à ce stade, je garde encore toute la plante, pour être sur qu’il n’y a pas de racines parasites dans ma récolte. Puis je coupe les radicelles, et je refais un dernier rinçage.

Ensuite, je hache menu les radicelles, et je les laisse sécher à l’air libre.

Biere Achillée Armoise et divers…

100g de fleurs d’achillée (récolte 2020, très sèches)

80 g armoise « Armoise des frères Verlot »

120g branches genevrier cade recoltées mi mai, avec de nombreuses baies encore vertes
Achillée millefeuilleArtemisia verlotiorum Lamottegenévrier cade

Décoction 30 mn,
Décoction

Ambre 1,5 Brewferm, complément à 10l de

M05 mangrove jack

A J+7, ajout d’une décoction de 10g d’absinthe séchée

Hydromel miel de garrigues

2 kg de miel de garriges
130 d’extrait de malt « wheat » de Muntons
1 sachet de M05 réhydraté 2h avant avec de l’eau et du sucre, un sachet de plus versé à la fin

Biere Achillée armoise tilleuil

50g armoise commune
35g achillée
10g aubier de tilleuil
20mn de décoction, 10mn d’infusion

Extrait de blé Muntons

complété à 10l
un sacht SAfale WB06

‘‘Dis-moi ce que tu bois…” Boissons et buveurs en haute Mésopotamie et Anatolie au début du IIe millénaire av. J.-C.

Article de  Cécile MICHEL*

Celui qui boit de la bière boit de l’eau / B. Alster, Proverbs of Ancient Sumer, vol. 1, p. 24, l. 102.

L’alimentation fut un des thèmes de prédilection de Jean Bottéro. Cet article prend en considération ses travaux sur la boisson dans l’ancienne Mésopotamie et en propose une mise à jour à partir des corpus de textes de haute Mésopotamie et d’Anatolie datant du début du IIe millénaire av. J.-C. Sont successivement envisagés les boissons (eau, lait, bière et vin), leur production, leur distribution et leurs consommateurs.

Michel_2009_Bottero

sur-exploitation des ressources

Juvenal – satire V

Pour le maître arrive ensuite un mulet venu de Corse ou des rochers de Tauromenium (3), car avec la goinfrerie romaine notre mer s’épuise et ne donne déjà plus rien, tellement, pour nos marchés, les filets scrutent jusqu’au fond les eaux qui baignent nos côtes, sans laisser aux poissons de la mer Tyrrhénienne le temps de grandir. C’est donc la province qui nous ravitaille ; c’est de là qu’on fait venir ces pièces pour que les achète Laenas le captateur et qu’Aurélia les revende. On sert à Virron une murène énorme sortie des gouffres de Sicile ; car dès que l’Auster s’apaise et que, calmé, il sèche dans l’antre d’Eole ses ailes humides, les filets téméraires osent affronter le centre même de Charybde.

 

deuxieme brassin de Villezange

1 bac seigle
3 bacq mal
1 bac EBC 120
1 bac carahell
1kg flaked oat

Chauffage de l’eau à 72°

ajout des bacs : chute à 68°

descends ensuite à 61° en 50 minutes

filtrage, puis ebulition avec :

100g armoise séchée
50 g ronces séchées
60 g fleurs (plus quelques feuilles) d’achillée

reprise ebulition, arret puis attente 30minutes

Refroidissement, puis ajout Belgian Abbey M47 – Mangrove Jack’s ( dexu fois, en rehydratant à chaque fois)

séparation en deux fermenteurs de 18 l, dont un avec un sachet de 40g de fleur d’achilléee – dans l’autre je rajoute un sachet de M05 mead , mais les M47 ont eu une heure d’avance pour se reproduire

 

Séchage Sauge

Après avoir couper les feuilles des tiges, je les étale sur les grilles du déshydrateur.

La température idéale beaucoup d’herbe est comprise entre 35 et 45 °C (https://nchfp.uga.edu/how/dry/herbs.html ) , une recherche internet ne m’indique pas que la sauge soit particulièrement sensible.

Il semble que la sauge puisse même facilement être seché à l’air, mais il faut quand même respecter beaucoup de règles, air chaud et sec qui circule, pas exposé au soleil, etc.. qui fait que je ne le ferai sans doute qu’en plein été.

Tire-bouchon ancien

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Faire son amer

Je fais des bieres parfois un peu légères, qui supporterai bien un peu d’amer (comme un Amer Picon) au fond du verre.

Meilleure recette trouvée sur le web (sur http://www.fairesagnole.eu/forum/viewtopic.php?t=1649 par boutitou111 ) :

écorce d’orange amer (vraiment juste la partie de couleur orange meme pas le blanc)
à faire secher au four sur du papier cuisson à 120 °
de la gentiane et du quinquina (pharmacie)
des baie de genievres
des cloux de girofle
de l’alcool de fruit

soit en gros
100 à 200g d’écorce sechée
5à10 g de gentiane
5à10 g de quinquina
un clou de girofle
5 à10 g de genievre

1 écorce de citron séchée
1/2 l d’alcool de fruit

1 mois de macération en gros à secouer tous jours, rajouter un sirop et ensuite utiliser en fonction des envies

Mais il semble que les anglo-saxons ont perfectionné l’art du bitter : https://www.thekitchn.com/how-to-make-homemade-bitters-cooking-lessons-from-the-kitchn-197883

 

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