Premier brassin avec mes nouvelles marmites.
Phase 1 : faire circuler de l’eau mélangée à du chemipro.
Le brassage proprement dit
le refroidissement
Mise en bouteille 6 semaines plus tard 14 mars
Hors amortissement de la cuve, rapide, on voit que :
j’ai déplacé 3kg de mélasse et pris 17 litres d’eau de paris
je récupère 20 litres de bières, avec les bouteilles (33 de 66 cl) on arrive sans doute à 32 kg de produits chez moi.
J’ai donc économisé le déplacement de 29 kg, et la gestion des déchets des 12 kg de verre de bouteilles à refondre.Yes !
A noter : quand vous buvez une tsing-tao, l’orge venu de Bourgogne est allé en Chine, pour être brassé avec une part de riz (et de l’eau des sources de Laoshan), puis la bière reviens en bouteille… Pas extrêmement local comme mode de fonctionnement. Un article des Echos sur le sujet : La Tsingtao prend source en Bourgogne, Globalisation)
Par ailleurs, pour 28,95 euros TTC (le port facile à réduire si commande groupées) j’ai donc 20 litres de bière très qualitative, soit 1,5 euros le litre
contre 3 euros le litre pour ma référence la plus proche en goût : la Fischer.
Le travail que j’ai “re-intégré” est essentiellement celui de la mise en bouteille, la logistique puis vente de la bière, la mélasse étant un produit à forte valeur ajoutée avec le savoir-faire du brasseur
6 semaines pour la seconde fermentation, c’est censé être trop. On va voir (gouter). J’embouteille en rajoutant une CC de sucre par bouteille de 66cl (Fisher) , auquel j’ai ajouté, pour l’ensemble une CC de ferment Saf33. Cela devrait aidé le départ de la seconde fermentation. Marque B rouge sur le bouton. Premier test de ma capsuleuse.
Au total 20 litres dans la cuve, je rajoute 1 kg de sucre de canne roux. Sinon, ne fait que 12 litres de bière.
Pour commencer doucement en court-circuitant la partie risquée de la “cuisine”, j’ai acheté un kit “pret à fermenté” :
http://www.lahoublonniere.be/fr/kits-muntons/946-kit-a-biere-muntons-gold-continental-pilsner-3kg-71458800069.html
qui vous apporte la “mélasse” sucré et parfumé qui ressort normalement des étapes “chaudes”.
On ouvre les boites de « mélasse », on rajoute de l’eau du robinet, des ferments (fournis), et hop la fermentation commence.
NB : j’ai acheté aussi une cuve :
http://www.lahoublonniere.be/fr/cuves/1265-recipient-en-plast-a-couvercle-rouge-10-litres.html
trois jours après, la fermentation se calme (dans la cuisine), je transvase dans une dame-jeanne (je n’aime pas trop le plastique, mais là il faut un truc facile à nettoyer, il y a beaucoup de dépôt au début des transformations.
Je laisse 3 semaines dans ma cave (14°).
Puis je mets en bouteille (des bouteilles de Fischer récupérées), en rajoutant une grosse cuillère à café de sucre par bouteille de 66cl.
3 jours de re-refermentation dans la cuisine, puis trois semaines en cave.
Première dégustation : super, c’est aussi bon qu’une Fischer
S’occuper de 20 ou 30 litres au lieu de 8 litres demande autant de temps, mais complique toutes les manipulations, filtrage et transferts.
Si on peut automatiser les étapes de “cuisines” (changement de température au bout de certaines périodes), faire une production de 8litres devient assez simple (moyennant une réflexion sur les transferts et transvasement)
En investissant dans des marmites de 20 litres, on peut aussi vite produire 20L que 8L, mais pour des raisons de sécurité il faut bien réfléchir à chaque transfert, et le refroidissement nécessite un serpentin de metal (avec circulation d’eau fraiche). Exemple de montage d’une pico-brasserie (http://www.brasseriechaumontoise.fr/pico.php )
Une cuve de 27 L chauffante avec juste un thermostat analogique et un robinet (200 euros) , mais il faut “remuer” de manière très régulière:
http://www.lahoublonniere.be/fr/cuves/1233-cuve-de-brassage-27-litres.html
Ou avec un automatisme pour gérer les changements (1600 euros !!!), et une pompe qui fait circuler le mout :
http://www.biere-boutique.fr/nos-produits/les-kits-de-brassage/kit-professionnel.html
Pour référence, pour faire des “fournées” de 100 litres :
http://www.brasseriechaumontoise.fr/pico.php
pour 3200 euros.
Ouverture d’un extrait de malt Brewferm Pils ( http://www.brouwland.com/fr/nos-produits/kits-de-brassage/kits-bi-re-brewferm/d/kit-bi-re-brewferm-pils-pr-12-20-l#.VA3f72R_t1Y ) : versé dans un fut, je complète à raz-bord pour obtenir 12litres.
A J+7 je reverse le contenu du fut dans des dame-jeannes, pour isoler la bière et les déchets résultants de la fermentation (equivalent de 25 cl de déchets liquides) qui restent au fond.
– un capteur de température imperméable et résistant à 100°, qui puisse être immergé complètement dans une cuve, qui envoie ses informations par BlueTooth
– un capteur pour étudier la qualité de l’eau ajoutée, à minima le pH
– des relais pour contrôler le chauffage de la marmite, typiquement par une plaque de cuisson électrique
– un moteur qui fasse tourner une pale, pour assurer le brassage
– un capteur pouvant donner des indications complémentaires pendant le brassage (taux de sucre, d’amidon, de dextrose, densité, etc)
– un smartphone qui suit un déroulé préprogrammé (paramètrable simplement),et permet de noter les actions réalisés (moment de l’iimmersion de tel type de houblon, debut et fin du refroidissement, etc..) ainsi que les paramètres (pH, densité,..) mesurés jusqu’à la mise en fut de fermentation.
Note : un capteur de température qui puisse suivre les évolutions pendant la maturation de la bière, pour améliorer les process, serait utile (genre enregistre la température moyenne toutes les heures pendant 6 semaines), un capteur suivrait alors un brassin de a à z.
J’ai suivi pas à pas :
http://christian.seon.free.fr/fabrication-biere/biere.html
avec les notes de
http://biere.bbfr.net/t409-biere-ayant-une-faible-tenue-de-mousse
J’ai moulu/concassé :
1 kg de malt Premium Pils
100g de MaltCarahell
200g de malt blé clair
En fait, j’ai plutôt fait travailler les enfants :
J’ai pris une marmite inox de 8 litres, dans laquelle j’ai mis 5,2 litres d’eau à 54° (versé 3l d’eau bouillante) puis versé le malt.
1 heure d’attente pour “empatage”
puis on monte à 62-63 degré, on reste stable 30 minutes (avec un thermomètre de cuisine tenu à la main, et des changements de regime de ma cuisinière électrique)
ensuite je monte à 67°, stable 30 mn.
Puis on monte à 77° .
Note : pendant une heure, je “touille” toutes les 5 minutes, pour la circulation de l’eau dans les grains de malt concassés
On filtre pour sortir les restes de malt, que je rince avec 3l d’eau à 80°
J’ai donc maintenant 6,5 litres de liquide assez épais dans ma marmite, car les restes, la drêche, est assez humide
Je rajoute 20 g de Cones séchés de Houblon “Magnum”, et on commence une heure à bouillir.
10 mn avant la fin, 5g de cones de “Aramis”
Opération délicate : refroidir rapidement à 25° (pour éviter les débuts de fermentation non désirées : le liquide a une charge d’à peu près 50g de sucre par litre. En l’occurrence, je pose la marmite dans un evier rempli d’eau froide que je renouvelle.
Je filtre en versant dans un fut, où je rajoute un demi-sachet de levure safbrew s-33.
Ensuite, comme pour le kit de bière, on attends 3 semaines, on embouteille avec un peu de sucre, et re-attends au moins 3 semaines.
Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén