Ou comment j'ai commencé à cuisiner plus de choses

Auteur/autrice : Philippe Page 2 of 14

Polybe – c’était mieux avant


HAGAKURE – C’était mieux avant.

Extrait du Hagakure

Il y a encore cinquante ou soixante ans, les Samouraïs faisaient leurs ablutions chaque matin, se rasaient la tête et parfumaient leur chignon. Ensuite, ils coupaient leurs ongles de main et de pied, les limaient avec une pierre ponce et enfin les polissaient avec de l’herbe Kogane. Ils ne montraient jamais aucun signe de paresse en la matière et faisaient très attention à être soignés.
[….]

Il est sûr qu’un Samouraï qui n’est pas préparé à mourir, mourra d’une mort peu honorable.

Mais dès lors qu’il consacre sa vie à préparer sa mort, comment pourrait-il avoir un comportement méprisable ? On devrait réfléchir sérieusement à cela et harmoniser sa conduite en conséquence.

Les temps ont bien changé au cours de ces trente dernières années. De nos jours, quand de jeunes Samouraïs se réunissent, ils parlent d’argent, de profit, de perte, de la manière de gouverner sa maison, des critères pour juger de la valeur de l’habillement et échangent des propos grivois. Si un autre sujet est évoqué, l’ambiance se gâte et chacun se sent vaguement mal à l’aise. Quel état affligeant que celui où en sont arrivées les choses ! Jadis, jusqu’à l’âge de vingt ou trente ans, un jeune homme n’avait aucune pensée pour les choses matérielles ou indélicates, aussi n’en parlait-il jamais. Si, par accident, en sa présence, les hommes d’âge mur laissaient échapper de leurs lèvres quelque réflexion déplacée, il se sentait aussi affecté que s’il avait reçu une blessure physique.

La tendance nouvelle a apparemment pénétré par le biais de ce que les temps modernes apprécient au maximum : le luxe et l’ostentation. Seul l’argent a pris de l’importance.

Il est manifeste que si les jeunes hommes n’avaient pas des goûts de luxe, incompatibles avec leur situation, cette attitude erronée disparaîtrait.

Technocritique

J’avais envie d’avoir une petite enclume pour pouvoir marteler des petits morceaux de métal (bijoux, horlogerie).

Amazon me l’aurait gentiment envoyé pour une poignée d’euros, mais ça cumule vraiment trop de mauvais points. Donc le faire soi-même…

Mon grand-père travaillait dans les mines de charbon, et beaucoup de matériel a été récupéré par les mineurs à la fermeture de celle-ci dans les Cevennes. J’ai donc dans mes reserves un rail destiné aux wagonnets de mines. Il ne reste plus qu’à couper ce rail, je voudrai deux sections de 25 cm. Facile à faire en 2 x 2 mn avec une disqueuse. Mais je suis loin de mon atelier, et je ne vais pas déplacer mon rail de 3 mètres.

Le problème du bricolage, c’est qu’on a besoin de beaucoup d’outils, qu’on utilise pas si souvent. J’ai imaginé faire simple, et aller emprunter une disqueuse à mon cousin, à 4 km dans la vallée. 8 km aller-retour, fois deux pour lui rendre. Soit mini 40 minutes, du pétrole et de l’usure de voiture. Pas si simple ni rapide.

Donc j’ai eu cette idée « révolutionnaire » : je vais couper mon rail à la scie à métaux. C’est un peu long, mais c’est à mon rythme, et par ailleurs sans aucun danger. Temps total estimé de la coupe : 25 minutes (je ferai la deuxieme avec ma disqueuse)

Rail de wagonnet

Mission accomplie

Montre à gousset – démontage

J’ai acheté une montre à gousset HS : le remontoir semblait bloqué, mais le balancier battait quand on lui donnait une impulsion et qu’on mettait une force sur le remontoir.

J’ai tout démonté, et il semble qu’en démontant j’ai relâché trop vite le le ressort moteur, qui s’est cassé (il était sans doute en mauvais état avant, mais maintenant ça tourne dans le vide au lieu d’être bloqué…).

Voila les pièces séparées :

et le ressort cassé :

Ma stratégie va être de repercer le ressort restant, et de voir combien de réserve de marche j’ai encore avec ce tour et demi de perdu – j’espère qu’avec la remise au propre du reste de la montre, ça rajoutera un peu de réserve de marche.

Que faire de ces agaves ?

Ma petite propriété dans les Cevennes recèle plusieurs agaves, dont un de belle taille, qui  » stérilise » un espace de 3 ou 4 m2, car les épines au bout des feuilles sont très effrayantes.
Agave Commune

Après quelques recherches, où on voit mélanger des remarques sur les agaves en général et les agaves bleus du mexique, j’ai décidé de faire une expérience, pour voir si du suc perlait des feuilles de mon agave si on la coupe.
sectionfeuille

Comme anticipé, il ne se passe rien, mes agaves sont bien des agaves communes.

La meilleure compilation d’information provient du site Garrigue Gourmande , archive ici.

L’idée d’attendre 20 ou 30 ans pour pouvoir récolter un litre (estimation arbitraire) d’un liquide légérement sucré ne me séduit pas, pas plus que de faire des cordages avec les fibres.

Les agaves n’etaient pas présente en Europe avant d’y être apportées et acclimatées dès le 17ieme siècle. Elles ne sont pas invasives, mais autant faire de l’espace pour les espèces locales.


Se rappeler des bases : les principales menaces directes pesant sur la biodiversité sont la modification des habitats (i.e. fragmentation des forêts et réaffections des terres), les espèces exotiques envahissantes (EEE), la surexploitation des ressources naturelles, la pollution, la charge de nutriments dans le sol et l’eau et le changement climatique. Elles induisent une perte de la biodiversité et affectent l’intégrité des écosystèmes.

Récolte de benoite urbaine

On trouve partout en Ile de France, et en France en général, des regroupements de benoites urbaines.
Elle est connue pour aromatiser des plats ou préparation, aujourd’hui Marc Veyrat l’utilise pour accompagner sa féra du lac ou aromatiser son risotto (archive ici).

Les parties intéressantes se sont ses radicelles. Il faut donc détruire la plante pour récupérer cette partie. Quand je suis sur un terrain meuble (disons un sous-bois du bois de Vincennes) je fais ça avec une petite pelle, je me balade et je sacrifie une plante sur dix que je croise.

En l’occurrence, j’en ai trouvé qui poussaient chez Stéphane Disdet, maraicher bio et engagé à Périgny-sur-Yerres, sur une zone de culture, donc j’ai pu tout ramasser.

Après extraction de la plante, je rince les racines – à ce stade, je garde encore toute la plante, pour être sur qu’il n’y a pas de racines parasites dans ma récolte. Puis je coupe les radicelles, et je refais un dernier rinçage.

Ensuite, je hache menu les radicelles, et je les laisse sécher à l’air libre.

Biere Achillée Armoise et divers…

100g de fleurs d’achillée (récolte 2020, très sèches)

80 g armoise « Armoise des frères Verlot »

120g branches genevrier cade recoltées mi mai, avec de nombreuses baies encore vertes
Achillée millefeuilleArtemisia verlotiorum Lamottegenévrier cade

Décoction 30 mn,
Décoction

Ambre 1,5 Brewferm, complément à 10l de

M05 mangrove jack

A J+7, ajout d’une décoction de 10g d’absinthe séchée

Hydromel miel de garrigues

2 kg de miel de garriges
130 d’extrait de malt « wheat » de Muntons
1 sachet de M05 réhydraté 2h avant avec de l’eau et du sucre, un sachet de plus versé à la fin

Biere Achillée armoise tilleuil

50g armoise commune
35g achillée
10g aubier de tilleuil
20mn de décoction, 10mn d’infusion

Extrait de blé Muntons

complété à 10l
un sacht SAfale WB06

Biere de lierre terrestre + ronces

56g mélange lierre terrestre + jeunes roncesIMG_20200510_101639

22g lierre terrestre + ronces séchés

IMG_20200510_103507

45 mn décoction
1,5 kg Extract Munton « extra light »

Mangrove Jack M05 (Mead)

OG : 1,040

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