On trouve partout en Ile de France, et en France en général, des regroupements de benoites urbaines.
Elle est connue pour aromatiser des plats ou préparation, aujourd’hui Marc Veyrat l’utilise pour accompagner sa féra du lac ou aromatiser son risotto (archive ici).

Les parties intéressantes se sont ses radicelles. Il faut donc détruire la plante pour récupérer cette partie. Quand je suis sur un terrain meuble (disons un sous-bois du bois de Vincennes) je fais ça avec une petite pelle, je me balade et je sacrifie une plante sur dix que je croise.

En l’occurrence, j’en ai trouvé qui poussaient chez Stéphane Disdet, maraicher bio et engagé à Périgny-sur-Yerres, sur une zone de culture, donc j’ai pu tout ramasser.

Après extraction de la plante, je rince les racines – à ce stade, je garde encore toute la plante, pour être sur qu’il n’y a pas de racines parasites dans ma récolte. Puis je coupe les radicelles, et je refais un dernier rinçage.

Ensuite, je hache menu les radicelles, et je les laisse sécher à l’air libre.