Ma petite propriété dans les Cevennes recèle plusieurs agaves, dont un de belle taille, qui » stérilise » un espace de 3 ou 4 m2, car les épines au bout des feuilles sont très effrayantes.
Après quelques recherches, où on voit mélanger des remarques sur les agaves en général et les agaves bleus du mexique, j’ai décidé de faire une expérience, pour voir si du suc perlait des feuilles de mon agave si on la coupe.
Comme anticipé, il ne se passe rien, mes agaves sont bien des agaves communes.
La meilleure compilation d’information provient du site Garrigue Gourmande , archive ici.
L’idée d’attendre 20 ou 30 ans pour pouvoir récolter un litre (estimation arbitraire) d’un liquide légérement sucré ne me séduit pas, pas plus que de faire des cordages avec les fibres.
Les agaves n’etaient pas présente en Europe avant d’y être apportées et acclimatées dès le 17ieme siècle. Elles ne sont pas invasives, mais autant faire de l’espace pour les espèces locales.
Se rappeler des bases : les principales menaces directes pesant sur la biodiversité sont la modification des habitats (i.e. fragmentation des forêts et réaffections des terres), les espèces exotiques envahissantes (EEE), la surexploitation des ressources naturelles, la pollution, la charge de nutriments dans le sol et l’eau et le changement climatique. Elles induisent une perte de la biodiversité et affectent l’intégrité des écosystèmes.