Je ressors mes bassins de 100 litres et le réchaud à gaz.
Je pense que j’ai 65 litres, que j’ai chauffé à 75°. Je décide d’y rajouter quand meme l’orge, à priori ce n’est pas la température idéal, mais ce n’est pas encore censé détruire les enzymes.
Je vide mes sacs de diverses variantes de malt, finis à 90%, pour simplifier.
Et aussi 500g de lentilles (historique : cultivés avec du seigle bio, mais récoltées sans prendre l’option « enlever les cailloux », c’est très pénible de trier un plat complet, car en plus des cailloux, il y a de petites graines d’une autre plante, très dures)
Je laisse refroidir à 63°, et je soutire directement dans différents contenants ; puis je rajoute ma décoction :
300 g d’armoise des frères verlot
15 g de bouillon blanc, feuilles et sommités florales
13 g absinthe séchées
20 g baies de genevrier cade ouvertes en deux
30 grammes de millepertuis (un peu âgé,Clermont-Ferrand 2018)
160 g d’achillée millefeuille
J’ai fait un pied de cuve avec de la levure de Kveik – Stalljen en l’occurence, traduction en français : écurie (tout un programme) ; puis je reparti le liquide dans les contenants, à proportion du volume.
A propos des levures norvegiennes, voir ce lien (archive)
Apres 6 jours, je soutire dans des bassines propres, pour éviter que la biere reste au contact des boues qui résultent de la fermentation initiales.
Dans une bassine, je rajoute 20g de racine séchées de gentiane, dans un filet.
Dans les autres, je rajoute encore une infusion d’absinthe (5g séchée pour 10l de biere).