Ou comment j'ai commencé à cuisiner plus de choses

Mois : août 2014

Idées pour simplifier une petite production de bière

S’occuper de 20 ou 30 litres au lieu de 8 litres demande autant de temps, mais complique toutes les manipulations, filtrage et transferts.

Si on  peut automatiser les étapes de “cuisines” (changement de température au bout de certaines périodes), faire une production de 8litres devient assez simple (moyennant une réflexion sur les transferts et transvasement)

En investissant dans des marmites de 20 litres, on peut aussi vite produire 20L que 8L, mais pour des raisons de sécurité il faut bien réfléchir à chaque transfert, et le refroidissement nécessite un serpentin de metal (avec circulation d’eau fraiche). Exemple de montage d’une pico-brasserie (http://www.brasseriechaumontoise.fr/pico.php )

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Matériels existant pour petites ou moyennes productions

Une cuve de 27 L chauffante avec juste un thermostat analogique et un robinet (200 euros) , mais il faut “remuer” de manière très régulière:

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http://www.lahoublonniere.be/fr/cuves/1233-cuve-de-brassage-27-litres.html

Ou avec un automatisme pour gérer les changements (1600 euros !!!), et une pompe qui fait circuler le mout :

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http://www.biere-boutique.fr/nos-produits/les-kits-de-brassage/kit-professionnel.html

Pour référence, pour faire des “fournées” de 100 litres :

http://www.brasseriechaumontoise.fr/pico.php

pour 3200 euros.

Conclusions de la première expérience “Faire sa bière”

Facile de moudre et préparer les malts

Beaucoup de temps à surveiller les durées et la stabilité des temperatures

Difficile de manipuler des gros volumes d’eau ou de résidus très chaud, pour filtrer par exemple, il faudrait au moins deux marmites de gros volumes.

Le refroidissement est un peu compliqué à réaliser rapidement.

La bière est délicieuse

Brassage à partir d’extraits

Ouverture d’un extrait de malt Brewferm Pils ( http://www.brouwland.com/fr/nos-produits/kits-de-brassage/kits-bi-re-brewferm/d/kit-bi-re-brewferm-pils-pr-12-20-l#.VA3f72R_t1Y ) : versé dans un fut, je complète à raz-bord pour obtenir 12litres.

A J+7 je reverse le contenu du fut dans des dame-jeannes, pour isoler la bière et les déchets résultants de la fermentation (equivalent de 25 cl de déchets liquides) qui restent au fond.

Détail du dispositif “smartphone” idéal

– un capteur de température imperméable et résistant à 100°, qui puisse être immergé complètement dans une cuve, qui envoie ses informations par BlueTooth

– un capteur pour étudier la qualité de l’eau ajoutée, à minima le pH

– des relais pour contrôler le chauffage de la marmite, typiquement par une plaque de cuisson électrique

– un moteur qui fasse tourner une pale, pour assurer le brassage

– un capteur pouvant donner des indications complémentaires pendant le brassage (taux de sucre, d’amidon, de dextrose, densité, etc)

– un smartphone qui suit un déroulé préprogrammé (paramètrable simplement),et permet de noter les actions réalisés (moment de l’iimmersion de tel type de houblon, debut et fin du refroidissement, etc..) ainsi que les paramètres (pH, densité,..) mesurés jusqu’à la mise en fut de fermentation.

Note : un capteur de température qui puisse suivre les évolutions pendant la maturation de la bière, pour améliorer les process, serait utile (genre enregistre la température moyenne toutes les heures pendant 6 semaines), un capteur suivrait alors un brassin de a à z.

Attaquons une réalisation de A à Z

J’ai suivi pas à pas :

http://christian.seon.free.fr/fabrication-biere/biere.html

avec les notes de

http://biere.bbfr.net/t409-biere-ayant-une-faible-tenue-de-mousse

J’ai moulu/concassé :
1 kg de malt Premium Pils
100g de MaltCarahell
200g de malt blé clair

En fait, j’ai plutôt fait travailler les enfants :

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J’ai pris une marmite inox de 8 litres, dans laquelle j’ai mis 5,2 litres d’eau à 54° (versé 3l d’eau bouillante) puis versé le malt.

1 heure d’attente pour “empatage”

puis on monte à 62-63 degré, on reste stable 30 minutes (avec un thermomètre de cuisine tenu à la main, et des changements de regime de ma cuisinière électrique)

ensuite je monte à 67°, stable 30 mn.

Puis on monte à 77° .

Note : pendant une heure, je “touille” toutes les 5 minutes, pour la circulation de l’eau dans les grains de malt concassés

On filtre pour sortir les restes de malt, que je rince avec 3l d’eau à 80°

J’ai donc maintenant 6,5 litres de liquide assez épais dans ma marmite, car les restes, la drêche, est assez humide

Je rajoute 20 g de Cones séchés de Houblon “Magnum”, et on commence une heure à bouillir.
10 mn avant la fin, 5g de cones de “Aramis”

Opération délicate : refroidir rapidement à 25° (pour éviter les débuts de fermentation non désirées : le liquide a une charge d’à peu près 50g de sucre par litre. En l’occurrence, je pose la marmite dans un evier rempli d’eau froide que je renouvelle.

Je filtre en versant dans un fut, où je rajoute un demi-sachet de levure safbrew s-33.

Ensuite, comme pour le kit de bière, on attends 3 semaines, on embouteille avec un peu de sucre, et re-attends au moins 3 semaines.

Bière, premières lectures

J’ai commencé mes premières lectures détaillées sur la bière après avoir vu l’importance de celle-ci dans les premières civilisations en Egypte et Mésopotamie.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_bi%C3%A8re
http://www.bieremaison.ch/pages/la__biere_et_l27histoire.html
http://www.ebeer.fr/index.php/13-histoire/13-la-biere-en-mesopotamie.html

Extrait WKPD :
Les preuves formelles de son existence, découvertes dans la province de Sumer, remontent au IVe millénaire av. J.-C. À cette époque, la bière est appelée « sikaru» (dont la traduction littérale est pain liquide).

 

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